En novembre 1998, le CECCOF avait organisé au Palais des congrès de Paris un colloque sur les trahisons familiales, avec la participation d'une trentaine d'intervenants dont Yvan Boszormenyi-Nagy.

Depuis, nous avons poursuivi notre réflexion en 2004, avec " Comptes et contes dans les familles ", " L'argent dans les cycles de la vie familiale " en 2010, et nous avons publié plusieurs ouvrages dans cette réflexion : " Petits règlements de comptes en famille, " L'argent dans le couple ", " L'argent trésor et poison dans les couples et les familles " (à paraître chez Albin Michel ".
Qu'est-ce qui provoque des conflits de loyauté dans les couples et les familles : l'argent, le choix de vie et le non-respect des mythes et des règles familiales, le non-respect de l'homogamie, l'infidélité.
Dans ces conflits, qui est considéré comme le traitre ?
La trahison n'est-elle pas quelques fois la seule réponse possible à des impasses relationnelles ?
Trahir, c'est rompre l'ordre des alliances, bouleverser les loyautés.
On dit qu'il suffit de ne pas se trahir soi-même pour ne pas trahir l'autre. Qu'est-ce qui fonde le sentiment individuel d'avoir trahi. Comment se substitue-t-il ? Peut-il mener à la folie ?
Mais dans toute trahison il y a aussi un bourreau et une victime même si le bourreau n'est pas forcément celui à qui on pense.
Que deviennent les bourreaux et les victimes après une trahison.
Si l'on part de l'idée que parfois la trahison est inévitable, y a-t'il des traitres heureux.
Peut-on continuer à exister dans une entreprise après une trahison.
Comment se reconstruire après avoir été trahi ?
Telles sont les questions qui amèneront notre colloque parisien d'automne dont la première journée s'adresse plus à des cliniciens avec des présentations de consultations en direct, et la deuxième journée, à tous les professionnels du champ du soin, de la santé mentale, de l'action sociale et des relations humaines en entreprise.
